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Créé le : 02/10/2012 10:35
Modifié : 13/10/2012 13:52

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12 ans de descente en enfer

09/10/2012 23:15

12 ans de descente en enfer


16 C'est reparti pour la suite du décodage des années de braise héninoises. Nous avions laissé Gérard Dalongeville avec une méga-patate chaude en mains, nommée rapport de la chambre régionale des comptes. Un constat sans concessions des magistrats financiers mettant la Ville devant ses affres et un monstre créé pendant les trois premières années du mandat Dalongeville... à savoir un déficit de 12 M € ! Et ce ne sera malheureusement pas le dernier...

Pour Noël 2003, la dinde se prépare sauce aigre-douce à Hénin-Beaumont, où le conseil municipal qui se tient quelques jours avant les fêtes doit permettre à Gérard Dalongeville de faire passer la plus grosse pilule qu'il ait eu, jusqu'alors, à faire avaler aux Héninois. Le rapport de la CRC tant attendu pointe en effet 12M € de déficit sans que, pour autant, le maire d'Hénin-Beaumont ne plaide coupable. Avec la désinvolture qui lui sied si bien, l'homme la joue même hyper-décontractée en évoquant «une occasion unique de remettre les choses à plat », ironisant même en expliquant que son prédécesseur, Pierre Darchicourt « a encore des surprises à attendre ».

Offrant un plat qu'il servira à nouveau généreusement, des années plus tard, devant juge d'instruction et juges financiers, le maire mettra bien évidemment la situation financière catastrophique de la ville sur le compte de son prédécesseur : «J'ai sans doute été trop gentil en arrivant aux affaires !», avance-t-il alors dans une incroyable plaidoirie non-coupable, stigmatisant «les pratiques d'une autre époque concernant les marchés publics» - de quoi laisser sans voix lorsqu'on additionne les marchés frauduleux que compileront les enquêteurs de l'affaire héninoise quelque cinq ans plus tard - et rappelant le nombre impressionnant de fournisseurs de l'ère Darchicourt qui n'avaient pas été payés à son arrivée en mairie (en 2009, ses successeurs en trouveront bien plus sur leur chemin !). Alors que l'on subodore que la facture devrait être salée pour le contribuable héninois (le maire laisse alors entendre vouloir rembourser 4 M € par an), la Ville s'apprête à accueillir un nouveau directeur général des services. Et, alors que Gérard Dalongeville explique ne pas comprendre que personne ne postule à la succession de Richard Gonzales (en fait, les candidatures étaient alors mises à l'écart par le maire lui-même, histoire de conserver le contrôle du jeu), c'est un cadre du privé qui arrive en mairie pour faire office de DGS.

Quoi de plus normal que de faire gérer des procédures administratives complexes lorsqu'on a le gendarme financier sur les reins par quelqu'un qui ne connaît que le monde du privé!

La seconde mort de Darchicourt

Et du côté PS ? On imagine voir le groupe municipal tirer à boulets rouges sur l'incurie dalongevilienne. Il n'en est rien... En effet, en cette fin 2003, après le geste apprécié de la fusion de la SAEMIC dans Artois Développement, Gérard Dalongeville n'a plus rien d'un ennemi irréductible du côté des instances PS. Et Daniel Percheron, en excluant Pierre Darchicourt de la liste régionale PS de 2004, en donnera la meilleure des preuves.

Paradoxale situation alors que Dalongeville est fragilisé comme jamais par le rapport de la CRC... Et pourtant, Jean-Luc Lottegier est alors chargé par la fédération de jouer l'interface entre la fédé PS et le plus si vilain Gérard Dalongeville. D'où une foutue pagaille le soir du conseil municipal dédié à la CRC où, alors que les Verts vilipendent la gestion Dalongeville, tout comme la socialiste Christine Coget, le duo Lottegier-Flament est, lui, tout en modération, freinant des quatre fers pour ne pas employer de mots blessants : « Ce fut le début d'une période difficile à vivre car, à la fédération, on m'avait alors carrément demandé de me rapprocher de Gérard Dalongeville. Ce que j'ai fait. Et, très vite, celui-ci me fera la proposition de devenir adjoint, ce que j'ai toujours refusé... Il y a eu alors dans la foulée une grande discorde, avec Daniel Duquenne, que je regrette aujourd'hui. Tout ça a commencé lorsque Daniel s'est rapproché de Georges Bouquillon, qui voulait absolument régler ses comptes avec Dalongeville et tout est alors parti en vrille ! » Daniel Duquenne paiera d'ailleurs très vite « cash » son opposition forcenée.

17  La machine est lancée... En proie à ses premiers déboires financiers (et de taille puisque la Ville doit faire face à 12 M € de déficit pointés par la CRC), Gérard Dalongeville a d'ores et déjà reçu les assurances que le PS serait (sans tambours ni trompettes) à ses côtés dans cette épreuve. Et qu'il n'était plus question de lui mettre des bâtons dans les roues. En échange, dès qu'il peut le placer, le maire d'Hénin-Beaumont fait savoir qu'il soutient la liste que mènera Daniel Percheron aux Régionales (avec d'autant plus d'enthousiasme que Pierre Darchicourt en a été exclu) et que, localement, il souhaite la réélection de Jean-Marie Picque sur le canton d'Hénin-Montigny. Du donnant-donnant !

Tout serait simple s'il ne restait à Hénin un pôle de résistance au retour au bercail de l'enfant (très) prodigue. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de Daniel Duquenne, le secrétaire de section PS héninois, qui prend carrément le contre-pied de la volonté fédérale en proposant, dès le début 2004, que sa section désigne celui qui sera la tête de liste PS pour les municipales alors fixées en 2007. Un candidat qui serait bien évidemment... Daniel Duquenne.

L'ancien DGS héninois ne s'attendait pas à recevoir, en retour, une telle volée de bois vert de la part de ses instances. À commencer par le Premier fédéral, Serge Janquin, qui le semonce rudement, lui reprochant notamment de bafouer les statuts. La seconde couche est passée par un Albert Facon furibard, semonçant Daniel Duquenne pour cette initiative solitaire jugée comme malheureuse... et un trop-plein d'ambitions personnelles. « Au regard d'une municipalité au bord du gouffre, il serait pour le moins irresponsable, voire suicidaire, d'attendre encore trois ans les prochaines échéances municipales les bras croisés ! » se défendra le secrétaire de section, ne comprenant pas que le ciel lui tombe ainsi sur la tête. Il ne sait pas alors que les ennuis ne font que commencer pour lui... Après avoir, au cours de cette année 2003, repoussé la menace Annick Genty (encouragée par Pierre Darchicourt à conquérir la section PS) puis celle de François Théret, pilotée par Albert Facon, Daniel Duquenne aura désormais à faire constamment face à un appareil fédéral agacé par le côté irréductiblement anti-Dalongeville du socialiste héninois.

PAS DE CEREMONIES DE VOEUX!

Pendant ce temps, Gérard Dalongeville ne se sort finalement pas trop mal de la mise sous surveillance préfectorale des finances municipales. Car le marasme financier de la ville passe, en ce début d'année, au second plan de l'actualité. Une vague pernicieuse de légionellose touche Hénin-Beaumont et les communes alentours depuis un mois avec une inquiétante série de décès à la clé. Une cellule de veille a été ouverte permettant à Gérard Dalongeville de redorer médiatiquement son blason. Le maire d'Hénin jouera également sur le tableau social en pourfendant les mauvaises pratiques de gestion ayant mené à l'incroyable naufrage de la STPM, entreprise de travaux publics jusqu'alors considérée comme l'un des fleurons héninois. Jamais à terre l'animal politique !

Un marasme social additionné à une catastrophe sanitaire qui poussent le maire d'Hénin-Beaumont à carrément annuler sa cérémonie de voeux. Un rendez-vous alors jugé de tous les dangers puisque du côté de la population, on a bien compris que le plan de redressement des finances municipales, dicté par la CRC, et imposant à la Ville de dégager, pendant trois exercices, au minimum 4M € par an, fera mal, et même très mal, au porte-monnaie. Annuler la cérémonie de voeux est donc une manière détournée de s'éviter bien des ennuis !

 

18 Mars est le mois de tous les dangers pour l'équipe Dalongeville puisque le vote du budget primitif mettra concrètement en branle le plan de redressement des finances municipales. Et les Héninois sauront enfin à quelle sauce financière ils seront mangés !

En attendant cette réunion fatidique, une nouvelle bruisse à travers la ville: le Cèdre bleu serait racheté par la Ville!Cette ancienne institution locale battait de l'aile depuis quelques années et ses propriétaires avaient fini par se résoudre à le céder à un propriétaire immobilier.

C'est là que la Ville intervient via son droit de préemption pour, le 16 février, conclure en toute discrétion l'achat du site, chez un notaire carvinois.«Il faut que le Cèdre bleu redevienne un restaurant de standing, il n'y en a plus dans le secteur ! » explique Gérard Dalongeville, laissant entendre que l'établissement serait en location-gérance. Que, la rumeur aidant, les amateurs se bousculaient déjà au portillon... et que les gros travaux à effectuer dans les salles «seraient financés par le futur locataire des lieux ».

In fine, c'est Jean-Marc Bouche, un chef d'entreprise de Sallaumines dont la société Deberdt travaille avec de nombreuses collectivités locales, dont la Ville d'Hénin, qui décrochera le pompon. Quant aux travaux d'aménagement et de mise en conformité, c'est bien la Ville qui les acquittera... De même que la vaisselle et le mobilier, acquis à Deberdt, en juin 2004, pour plus de 90 000€. Une facture curieusement annulée le lendemain pour laisser place à un avoir, le matériel se retrouvant alors entre les mains de la société VAJ créée par M. Bouche pour la gestion du Cèdre bleu pour équiper les lieux ! À compter de ce jour, M. Bouche, par ailleurs membre éminent du PRG au côté de MM.Calero, Chruszez et Vergnaut, deviendra un partenaire incontournable de la Ville. Et même de l'arrondissement après les élections consulaires de novembre 2004. On y reviendra...

Si les Héninois pourront bientôt se restaurer à nouveau au Cèdre bleu, ils savent depuis le 25 mars qu'ils vont trinquer. Et sévèrement. Car, lors de la présentation du budget primitif 2004, c'est une augmentation de 85 % de la taxe d'habitation qui a été entérinée (la taxe foncière gagnant elle 15 %) permettant, grâce à la contribution généreuse des Héninois, un gain de 3,2M € sur les 4 M € d 'économie préconisées par la CRC ! Pourquoi se fatiguer à économiser sur le train de vie de la municipalité ou sur les frais pharaoniques de communication induits par le contrat passé avec le Journal du pays dans de telles conditions... Quelques semaines auparavant, la main sur le coeur, le maire expliquait « ne toucher au levier fiscal qu'en dernier ressort », il a finalement pris une décision lourde de conséquences. Tout en rappelant, comme pour se dédouaner de son initiative, qu'« il n'y avait pas d'autre solution pour rembourser une dette qui n'est même pas la mienne mais que je mettrai un point d'honneur à apurer sur trois ans ! »

19 Dire que le choc fut rude à encaisser n'est pas peu dire... Les 85 % d'augmentation de la taxe d'habitation décidés « à la hussarde » par l'équipe Dalongeville auront du mal à passer dans les rangs de l'opposition.

Même du côté du tandem socialiste Lottegier-Flament, plutôt compréhensif, le bémol est de mise, et l'on met en exèrgue une fuite en avant de l'imposition locale « qui va mettre en difficulté de paiement nombre de foyers héninois».

Quant à Georges Bouquillon, l'adjoint sans délégation enjoint le groupe communiste, avec lequel il avait fait équipe en 2001 de ne pas cautionner cette augmentation démesurée. Las, tout au contraire, Jean-Bernard Deshayes assumera alors le choix de Gérard Dalongeville, jugé inéluctable, rappelant qu'il «serait impensable de rendre moins de services à la population».

Quelques jours plus tard, lors des élections cantonales, Jean-Marie Picque, même s'il préservera son siège de conseiller général, ne retrouvera pas le compte des voix attendu à Hénin. L'effet 85 %, sans doute! Car l'image de Gérard Dalongeville est de plus en plus liée à celle du PS, comme en atteste la campagne régionale-cantonale qui voit le rabibochage d'Albert Facon et du maire d'Hénin, laissant derrière eux une magnifique collection de noms d'oiseaux échangés pendant 3 ans. L'Héninois est même invité à Oignies (« à l'invitation d'Albert » confie-t-il alors) lors du meeting de Pierre Mauroy. Un maire d'Hénin qui fait avec beaucoup de zèle la campagne de Daniel Percheron... Le PS et Dalongeville devenus amis-amis ? Oui, mais pas pour tous les socialistes puisqu'en avril est lancée, à l'initiative de Daniel Duquenne et Christine Coget, une pétition pour dénoncer ce « +85 %, record de France de l'augmentation des impôts locaux ». La décision du maire d'Hénin est alors tout simplement présentée comme un « racket ».

Une initiative des socialistes héninois qui fait hurler en haut lieu, rendant irrémédiable le départ de Jean-Luc Lottegier et Guy Flament du groupe municipal PS-Verts résolument bien trop anti-Dalongevillien pour faire bande à part et entamer, expliquent-ils alors, un travail constructif. Le début d'une nouvelle vie pour le duo socialiste : « Ne cautionnant plus les initiatives de Daniel Duquenne, Guy et moi nous sentions déjà isolés depuis quelque temps... Alors, de manière constructive, nous avons commencé à travailler, non pas avec les élus majoritaires, mais avec les administratifs de l'équipe Dalongeville. Mais bien sûr, on ne nous disait alors que ce qu'on voulait bien nous dire, ça c'est clair ! , rappelle Jean-Luc Lottegier.

Les budgets en eux-mêmes, tels qu'ils nous étaient présentés, paraissaient corrects. Hormis quelques postes qui dérapaient, comme côté personnel.

Ce qui était clair, en tout cas, c'est que cette équipe était alors bel et bien soutenue par le PS ! » Un début de collaboration qui se fera dans la douleur puisqu'en mai, même si Gérard Dalongeville le niera longtemps jusqu'à ce que le pot aux roses soit découvert, le préfet, sur proposition de la CRC, retoque le BP 2004 héninois, jugé non équilibré, force recettes surestimées (et notamment un certain nombre de cessions de terrains... alors que le nouveau PLU n'était toujours pas adopté) et faute de transmission d'un certain nombre « de documents attestant de la sincérité des écritures reprises... » En un mois de temps, il faudra donc rebudgéter en bonne et due forme. C'est la première fois mais ce ne sera pas la dernière... Et puis, surtout, il ne faut pas oublier de régler ses factures pour ne pas revivre le calamiteux jour de mai qui vit l'hôtel de ville injoignable... France Télécom ayant ce jour-là suspendu les lignes de l'hôtel de ville pour non-paiement de factures.

La faute à qui ? À Darchicourt, pardi, affirmera Gérard Dalongeville en révélant que de grosses factures de réseau toujours impayées remontaient à 1997-2000.

Ah, là là, cet héritage!

 

20 Du baume au coeur pour un Gérard Dalongeville secoué comme un cocotier, dans les mois suivant la hausse de la TH de 85 %... En ces premiers jours de juillet 2004, c'est Daniel Percheron  en personne qui vient inaugurer les nouveaux équipements du stade Delabre : nouvelle tribune, club house flambant neuf... Tout cela en présence des entreprises et fournisseurs ayant obtenu ce marché, dont un Jean-Marc Bouche légitimement aux anges.

Une visite du président de Région - et de celui qui, officieusement, fait la pluie et le beau temps au sein du PS62 - qui est forte en symbole pour Gérard Dalongeville. On en aura la preuve quelques semaines plus tard.

Au sortir de la torpeur estivale, la section socialiste héninoise, avec à sa tête un Daniel Duquenne toujours aussi irréductible dans son action « anti-Dalongevilienne », prépare un tract de rentrée pour les traditionnelles puces du centre ville. Un « quatre-pages » qui, fort logiquement au vu de l'actualité brûlante de la commune, condamne fermement l'augmentation de 85 % de la taxe d'habitation décidée en mars par Gérard Dalongeville. Un tract que, comme d'habitude, le secrétaire de section va porter à l'imprimerie ad hoc après la traditionnelle imprimatur fédérale... Sauf que, cette fois-ci, Serge Janquin mettra son veto. De tract il n'y aura donc pas...

Cris d'orfraie

Bien évidemment, du côté de l'équipe Duquenne, la pilule passe mal, les Héninois poussant des cris d'orfraie face à cet oukase fédéral. À force de parlementer, la « fédé » finira par faire marche arrière et donner son feu vert... pour l'impression d'un document nettement édulcoré et ayant perdu tout son caractère percutant.

Un sévère camouflet qui ne sera pas sans conséquences puisque, fin septembre, Christine Coget, lasse du double jeu du PS, démissionne du parti. « Le PS, j'y ai assumé mon rôle pendant deux ans et vous ne pouvez pas imaginer le nombre de fois où on m'aura "baladée", nous expliquait-elle alors. Aujourd'hui, si je quitte le PS, c'est pour retrouver ma liberté d'expression et ma crédibilité envers les Héninois qui, aujourd'hui, ne comprennent plus grand-chose aux tergiversations socialistes ... » Avec le départ de Christine Coget, Daniel Duquenne perd sa dernière alliée au sein du conseil municipal, le duo Lottegier-Flament symbolisant désormais la ligne fédérale de la main tendue.

Sa sortie de l'appareil sera rapidement associée à un événement qui, huit ans après, a laissé des traces indélébiles dans la mémoire héninoise. Faisant désormais cause commune avec un autre démissionnaire du PS, Thierry Deneuville, Christine Coget sera l'une des instigatrices (au côté d'un mystérieux comité des contribuables héninois) de l'appel à manifester contre la hausse des impôts locaux, le 16 octobre, en centre ville de la commune.

Comme un défi à la gestion dalongelivilienne qui rassemblera quelque six cents Héninois en colère, dans un climat d'apolitisme qui sera grosso modo respecté.

Une horde en colère qui n'hésitera pas à faire halte sous les fenêtres du domicile du maire pour le conspuer généreusement. « Dalongeville, t'es foutu, les Héninois sont dans la rue ! » était au côté des « Dalongeville, démission ! » en tête du best of de cette « manif ».

Une Christine Coget, désormais résolue à jouer un rôle moteur hors d'un PS trop ambigu et d'un Daniel Duquenne fragilisé, qui compte bien demander audience au préfet afin que la dette héninoise soit étalée sur six ans. Elle n'imagine pas alors que Dalongeville, faisant fi de la détresse financière de certains contribuables, est déjà en train de passer la surmultipliée pour régler son ardoise avant les trois ans fixés par la CRC !






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