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Créé le : 02/10/2012 10:35
Modifié : 13/10/2012 13:52

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12 ans de descente en enfer

09/10/2012 01:44

12 ans de descente en enfer


11 Lors de la rentrée 2002, peu avant les traditionnels chantiers du PS de Wingles, Serge Janquin brosse l'actualité socialiste dans le Pas-de-Calais.

Et ne peut manquer d'évoquer ce furoncle dans le pied du parti qu'est Hénin-Beaumont. Pour le vilain Gérard, pas question de pardon : « Il nous a traînés dans la boue, a cherché à nous salir. Dans son cas, il ne pourrait y avoir de pardon que s'il était accordé par l'ensemble de la fédération. Moi, je ne suis pas le pape, ce n'est pas à moi de l'absoudre ! »

Quant à la section héninoise, le patron fédéral explique opter « pour un renouvellement le plus large possible » et « une nouvelle équipe à même de réduire à néant les problèmes du passé »...Refusant de trancher dans le conflit né entre Pierre Darchicourt et Daniel Duquenne, dans le cadre duquel « il faut dépassionner tout ça », M. Janquin expédie d'un revers de manche le cas Rudi-Albert, attendant « qu'ils fassent un effort dans la bonne direction ».

Quant à l'option Samadi évoquée dans la torpeur de l'été, le numéro un fédéral juge que ce serait une option de grande qualité « même si elle est un peu remuante».

L'est-elle vraiment ? On ne le saura jamais puisque Nathalie Samadi ne déposera jamais ses valises à Hénin, adhérant finalement à Lille-Wazemmes.

Du côté de la section héninoise, une fois les chantiers du PS passés, au cours desquels le Premier secrétaire, François Hollande, expliquera que, pour les Chevènementistes « ayant eu des comportements arrogants et des paroles blessantes, il n'est pas question d'une amnistie mais il peut toujours y avoir repentance. Ensuite, on verra bien... » Pour ce qui est de la repentance dalongevilienne, il faudra encore attendre une petite année et le spectaculaire acte d'allégeance que sera la fusion de la SAEMIC dans Artois Développement. On y reviendra, bien évidemment...

Albert Facon avance ses pions

Pendant que, dans l'ombre, Gérard Dalongeville continue ses manoeuvres souterraines, au siège du PS héninois, on s'efforce de recoller les morceaux et d'apaiser les tensions. Alors qu'à droite et à gauche, Pierre Darchicourt laisse entendre qu'il serait au rendez-vous des municipales de 2007 (la date initialement fixée pour ce rendez-vous électoral), Daniel Duquenne se fait légitimer par les siens, demandant un vote de confiance aux membres de sa commission administrative qui, unanimement, se rangent derrière lui.

Mais l'Héninois sent désormais un souffle lui parcourir l'échine à travers les velléités d'un nouvel adhérent à la section. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de François Théret, alors directeur de cabinet d'Albert Facon... et donc habilement placé par ce dernier dans le fol espoir de contrôler une section jusqu'alors... incontrôlable.

Pendant ce temps-là, à la mairie, le sol semble se dérober sous les pieds de Gérard Dalongeville qui connaît ses premières grosses difficultés internes alors que le sous-préfet vient de mettre en demeure la Ville de diminuer un déficit déjà excessif omettant, pour une raison qui reste aujourd'hui encore à déterminer, de saisir dès cette année-là la chambre régionale des comptes.

Dans ce contexte, le budget 2002 fut des plus ardus à boucler, la Ville devant demander un délai au préfet. Parmi les élus majoritaires, l'adhésion n'est plus totale à la politique infléchie par le maire et, dans les colonnes de notre journal, certains laissent déjà transparaître des états d'âme qui mèneront au clash du 1er décembre 2002, lorsqu'une réunion tournera au vinaigre dans le bureau de Gérard Dalongeville, provoquant le départ furibard de Georges Bouquillon, l'adjoint, devenu dans la minute même opposant, étant rejoint par les Verts Jean-Marc Bureau, Guy Haudrechy et Marie-Claude Duchateau, mais aussi par l'adjoint communiste, Jean-Bernard Deshayes... Lequel, le lendemain même, sera convaincu par Dalongeville de rentrer dans le rang.

12 Dans les premiers jours de 2003, les murs de l'hôtel de ville vibrent des accès de colère de Gérard Dalongeville, sentant que son système commence à prendre l'eau...

Après le départ de Georges Bouquillon, les Verts, alliés historiques de Dalongeville, entrent eux aussi en dissidence alors que les élus PCF, moins spontanés, confient juste leur souci de vigilance, se refusant à franchir le pas... ce qui sauvera alors peut-être la mise du maire. En effet, la majorité est prête à imploser et, déjà, on évoque le spectre de municipales avancées en cas de démissions en bloc. Rusé comme pas un, Dalongeville évitera le pire en retournant comme une crêpe deux élus Verts pour les ramener dans son giron.

Côté sérénité, l'année ne peut pas commencer pire pour Gérard Dalongeville puisqu'un commandement à exécuter de la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) a, en fin d'année 2002, permis à Steeve Briois d'avoir accès à certaines factures du service communication. Et l'on se rend alors compte que les errements qui seront dénoncés par la justice en 2009 étaient déjà monnaie courante avec la constatation de mandatements curieusement antidatés par rapports aux factures s'y rapportant, un mystérieux conseiller en communication payé au prix fort ou le bon de commande d'une mascotte commandée pour plus de 28 0000 E HT... et dont on ne trouvera jamais trace. Des incohérences que Claude Chopin, adjoint aux finances, balaie alors d'un revers de manche : « On s'est juste trompés de tampons sur certains documents mais l'important est que ce ne soient pas ceux-là qui soient retenus pour le compte administratif ! » Quant à l'histoire de la mascotte ? Sourire en retour de l'élu : « Ah, la communication étant l'apanage du maire... » Et comme, depuis l'affaire Babou, Gérard Dalongeville, boudeur magnifique, se refuse à parler à la presse locale... En tout cas, cette accumulation d'incohérences pousse déjà l'élu FN à interpeller la Brigade financière... mais aussi la Chambre régionale des comptes ! Qui aura bientôt du grain à moudre avec le cas héninois.

Du coup, c'est alors Bonanza pour le PS, qui voit son ennemi juré en grande difficulté et se retrouve un peu moins seul côté opposition en mettant en place un front commun avec les Verts et Georges Bouquillon. Autocrate, aventurier, populiste: du côté des Verts, les mots ne sont pas trop forts pour alors dénoncer celui qui, un an et demi auparavant, était le candidat providentiel. Et de dénoncer l'avalanche des dépenses de complaisance et le « melon » d'un maire pour lequel seule son image compte. «Si vous rencontrez Gérard Dalongeville dans la rue, demandez-lui de démissionner ou écrivez-lui à l'hôtel de ville. Si on continue comme ça, le préfet nous mettra très vite sous tutelle et on se retrouvera dirigés par la chambre régionale des comptes!» explique très lucidement M. Bureau.

Le séisme est attendu de manière imminente, sauf que c'en est un autre, socialement ravageur, qui va monopoliser les feux de l'actualité en ce début 2003, à savoir le lâchage de Metaleurop. Et de ses 830 emplois sacrifiés par ceux que, quelques mois plus tard, Jacques Chirac appellera des «patrons voyous».

Solidaire en diable avec les métallos, dont le porte-parole est d'ailleurs Héninois, Gérard Dalongeville réussit alors à gagner du temps en se positionnant à la pointe d'un combat politique où c'est pourtant son camarade, Albert Facon, qui gagnera ses lettres de noblesse. Une solidarité qu'il exprimera lors des voeux municipaux, auprès de l'invité d'honneur, Gervais Martel, dont il aura la malicieuse outrecuidance de piquer la devise en ouverture de cérémonie: «Y a rien qui va mal!» Puisqu'il le dit...

13 Alors que, en ce début 2003, le PS trouve des alliés providentiels dans sa stratégie d'opposition à travers Georges Bouquillon et le groupe des Verts, voilà qu'un grain de sable vient déjà gripper la belle machine collective.

Et pas n'importe quel grain de sable puisqu'il s'agit de Pierre Darchicourt, plus revanchard que jamais, et qui ne supporte guère que les siens s'acoquinent avec ce Georges Bouquillon qui le trahit en 2001. L'ancien maire émet ainsi des doutes quant à la capacité soudaine de «vierge effarouchée » de celui qui, précédemment, aura « voté les créations en mairie de postes supplémentaires... dans une allégresse générale stupéfiante!» Et de s'étonner : « Qui a-t-on alors entendu protester ?»

Des états d'âme bien embarrassants pour Daniel Duquenne, en pleine stratégie d'union, mais qui n'empêchent pas le groupe « Une nouvelle gauche pour Hénin-Beaumont » de voir le jour, coprésidé par Jean-Marc Bureau et Christine Coget... Un mariage que Pierre Darchicourt voit d'un très, très mauvais oeil, reprochant aux Verts, tout comme il l'avait fait précédemment, «leurs compromissions d'hier». Et de rappeler qu'«on ne peut pas rayer d'un trait de plume certaines déclarations à notre (ndlr : comprendre à mon) égard ». En gros, alors que Daniel Duquenne cherche à élargir le cercle des anti-Dalongeville, Pierre Darchicourt prône, quant à lui, le repli du PS sur lui-même, tactique qui l'isole chaque jour un peu plus du quotidien de la vie politique héninoise.

Un coup de griffe qui ne perturbe pas plus que ça la cérémonie de mariage, Daniel Duquenne, Christine Coget et, même, Jean-Luc Lottegier expliquant alors que Pierre Darchicourt n'est plus aujourd'hui qu'un militant comme les autres. Ce que Daniel Percheron confirmera quelques mois plus tard en ne prenant guère de gants pour faire «sauter» de la liste PS celui qui était jusqu'alors un de ses vice-présidents à la Région.

Mesure de rétorsion immédiate, dans la course au renouvellement du secrétaire de la section PS héninoise, prévu à la fin du mois de mai, Pierre Darchicourt jouant une carte féminine en s'alliant avec Annick Genty, qui a l'oreille de la fédération, tandis que Daniel Duquenne forme un ticket inédit avec Christine Coget... et se retrouve supporté par le clan Facon, dont le tout nouveau camarade héninois François Théret, mais aussi quelques cadres tels que Christian Parsy ou Yvelise Dufresnes.

Le jour J, il n'y aura pas photo entre le secrétaire sortant et la candidate chère à Pierre Darchicourt, Daniel Duquenne préservant son mandat avec 61 voix sur 85 suffrages exprimés (on notera au passage la chute vertigineuse du militantisme PS héninois).

Une challenger qui prend sa défaite avec le sourire rappelant juste combien elle espére désormais qu'on en finisse avec les querelles de personnes : « Parfois, j'ai l'impression de me retrouver dans une cour d'école maternelle. J'ai un but et nous l'avons tous : rendre la mairie d'Hénin-Beaumont au PS !» Si tout sourit pour Daniel Duquenne, il n'en va pas de même pour son désormais allié, Georges Bouquillon. Qui espérait, après son passage dans l'opposition, entraîner la section MRC dans cette logique. Sauf que les logiques d'appareil seront, fin avril, venues dynamiter l'espoir de l'adjoint désormais sans délégation. En avril, ses amis sont sans pitié avec lui, propulsant de manière surprenante Richard Gonzales à la tête de la section héninoise, au côté de Jean-Pierre Policante et Danièle Filipowicz. Mission du nouvel animateur avant les Régionales approchant : « Être constructif, rassembler les forces de gauche et favoriser les rapprochements entre les hommes ». Curieuse nature humaine qui veut que celui qui, quelques mois auparavant, fut humilié par Gérard Dalongeville, joue désormais les entremetteurs auprès d'un Gérard Dalongeville qui, depuis l'échec des législatives, ignore superbement ses amis MRC d'hier...»

14 Décidément, il faut les suivre, tous les deux dans leurs numéros d’amour-désamour… On aurait pu croire que les rayons de soleil estivaux de cet été 2003 auraient estompé les querelles internes entre Daniel Duquenne et Pierre Darchicourt. Que nenni ! Quelques semaines après la brillante réélection de M. Duquenne, son ancien mentor ne se gêne pas pour critiquer la direction prise par ce dernier, jugeant que le secrétaire de section avait « un fonctionnement un rien autocratique » et que la section « n’était pas ouverte au débat ». Des reproches qui ont le don d’agacer au plus haut point Daniel Duquenne démontant point par point les reproches de l’ancien maire et expliquant combien, au contraire, il avait tenu à « rompre avec les pratiques du passé en favorisant la démocratie et la concertation ». Finalement, pas besoin des coups de boutoir de Micheline Rudi et René Albert (qui, à cette époque-là, ont déjà déposé les armes) pour semer la zizanie au sein d’une section toujours sur des charbons ardents. Et, pourtant, en cet été 2003, elle aurait tout pour voir la vie en rose, Gérard Dalongeville perdant de plus en plus de sa superbe. Même si l’information ne transparaît pas trop, le déficit héninois s’accentuant mois après mois a fini par enfin pousser le préfet à saisir la Chambre régionale des comptes. Qui, dès septembre, va procéder à de premières investigations dont on ne sait pas encore qu’elles seront au long cours. Premières mesures drastiques que celles touchant le cabinet majoral, la régie de dépenses du maire étant bloquée et la carte bleue du cabinet rendue inutilisable… Une saisine très officielle qui a, apprend-on alors, également été alimentée par des courriers fort motivés envoyés en préfecture. Parmi ceux-ci, quelques missives signées Richard Gonzales au temps de sa disgrâce, expliquant entre autres comment certains emprunts dévolus à l’investissement étaient habilement détournés vers la section de fonctionnement, notamment, pour régler les dépenses de personnel.

Alors que Gérard Dalongeville annonçait que le budget 2003 serait un budget-vérité, à quelques semaines d’avoir à dévoiler le budget supplémentaire, on peut d’ores et déjà pressentir que cette vérité ne sera pas bonne à entendre… Alors que, partout en ville, on s’affole déjà des conséquences de cette saisine de la CRC, Gérard Dalongeville, comme à son habitude, la joue désinvolte et, dans une interview à France 3, avoue « se réjouir de ce partenariat avec la Chambre régionale des comptes». Partenariat ! On croit rêver… Quant à la presse écrite, elle est décrite dans une missive adressée au personnel comme manipulatrice, jouant sur le registre émotionnel à force d’allégations sans fondement. Ben voyons... Lors du vote du budget supplémentaire, dans une ambiance ubuesque, Dalongeville continue de marteler, comme simple réponse aux questions d’une opposition le titillant (avec le premier fait d’armes d’une Christine Coget survoltée ce soir-là), que sa gestion était « sincère, honnête et transparente». Christine Coget qui s’enflamme alors que Jean-Luc Lottegier, lui, reste désormais curieusement en retrait. Il s’en explique aujourd’hui : « Cela devenait très difficile pour moi face aux allégations répétées de Dalongeville qui rappelait encore et encore le déficit du budget de l’équipe précédente.

Alors que, franchement, ce qu’il nous reprochait était explicable et absolument sincère. D’ailleurs, comptablement, ce budget n’était pas en déficit. Face à ces attaques, je m’étonnais de la passivité de Pierre Darchicourt et de Daniel Duquenne. J’avais beau les remuer en disant, tu as été maire et toi secrétaire de mairie, vous allez réagir quand même. En vain ! Alors, quelque part, Guy Flament et moi on se retrouvait seuls et ça a commencé à nous peser. Jamais Pierre Darchicourt n’a défendu son bilan, jamais, alors qu’il avait de quoi en être fier. Et pourquoi, ça je ne le sais toujours pas ! »

15 Curieux automne 2003 où, alors que la rumeur fait état de rapprochements souterrains entre le PS et Gérard Dalongeville, le maire d'Hénin se complaît à brouiller les pistes.

Ainsi, en cette mi-octobre, le voilà qui convie le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, à passer une matinée à Hénin-Beaumont, ce dernier enquillant pour l'occasion curieusement les cérémonies d'inauguration (un chantier d'insertion, puis... une jardinerie).

Une visite surprenante alors que la campagne pour les élections régionales commence... et que le Bapalmois doit prendre la tête de la liste UMP. Ne sachant pas alors jusqu'où Gérard Dalongeville est capable d'aller, on échafaude donc les plans les plus fous... Oubliant tout simplement la « Guy Mollet connexion », et donc la solide amitié unissant le gérant du Journal du pays et le maire de Bapaume... qui facilitera parfois les choses pour le maire d'Hénin-Beaumont.

Un médiateur de la République quelque peu gêné d'avoir à commenter les déboires budgétaires de son hôte et qui, face aux demandes pressantes de la presse quant à l'intervention de la CRC en mairie d'Hénin, se borne à commenter : « La démarche enclenchée par la CRC est à considérer comme une situation normale... Ce n'est absolument pas à considérer comme une condamnation d'Hénin-Beaumont. Cela permettra de situer totalement les responsabilités ! » Alors, non, bien évidemment non, Gérard Dalongeville ne fomente pas une quelconque union avec l'UMP en ce mois d'octobre. Tout au contraire, même.

On en aura la confirmation le 13 octobre, jour où, symboliquement, le premier magistrat héninois fait un premier acte d'allégeance au parti socialiste en officialisation la fusion-absorption de la SAEMIC, emblématique outil d'aménagement créé par Jacques Piette et dont Pierre Darchicourt fit un véritable symbole de l'indépendance de son territoire.

L'outil, gérant en sus un millier de logements est, au fil des décennies, devenu incontournable dans l'Héninois, le Carvinois disposant quant à lui de sa propre entité, la CARSEM.

Un morcellement de l'aménagement et du développement urbain que l'on ne voit pas d'un très bon oeil à Liévin, siège d'Artois Développement, une SEM ambitionnant déjà de devenir l'opérateur unique du bassin minier (ce qui est aujourd'hui le cas pour la structure devenue Adevia et ayant grandi de manière démesurée en quelques années jusqu'à s'attribuer des compétences parfois en décalage total avec l'objet originel de la SEM).

Une SEM sur laquelle les élus PS règnent sans partage, d'où le caractère éminemment politique de la fusion décidée par Dalongeville et entérinée officiellement en ce 13 octobre par le directeur d'Artois Développement, Bruno Fouquart, et le président d'alors, François Lemaire. Un opérateur unique est donc en train de naître sur le territoire et, à Hénin-Beaumont, c'est la pensée unique socialiste qui fait ainsi son retour par la cave (et 1 098 160€ qui tombent dans l'escarcelle de la Ville). Car alors, le bras de la justice financière va commencer à s'abattre sur la ville: le soutien indéfectible du PS et de ses chefs emblématiques dans le bassin minier, Daniel Percheron et Jean-Pierre Kucheida, seront loin d'être superflus... Ça y est, le retour du fils prodigue est enclenché !

Pascal WALLART






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